Aux Archives départementales
Conférence avec projections
2, rue Auguste Prudhomme Grenoble.
Entrée libre et gratuite
La lecture de « La vie de Henri Brulard » et des écrits intimes, les documents d’archives, l’irremplaçable « Médecine à Grenoble » du Docteur Bordier (1896), l’évocation des médecins dont on retrouve la mémoire au cimetière Saint-Roch, éclairent le tableau de la vie médicale grenobloise à l’époque de Stendhal.
Le siècle des lumières n’a pas particulièrement fait progresser les dogmes médicaux anciens. Ceux-ci commencent à recevoir une révision salutaire avec le XIXème siècle débutant.
La formation des médecins a obéi aux idées ultra-libérales de la Révolution bien vite tempérées par la remise en ordre des institutions.
La population, sans doute à juste titre, n’est pas totalement convaincue de l’efficacité de la médecine. Elle est très réticente devant une pratique libérale qui voit cependant les débuts de la mutualité.
Les grenoblois redoutent avant tout les maladies épidémiques, et les responsables de la cité instituent les premières règles collectives d’hygiène.
Naître, représente un risque important d’où l’intérêt porté à la formation des sages-femmes.
Le recours aux soins, qualifiés de nos jours d’alternatifs, est déjà très en vogue.
Le bon Docteur Gagnon traverse sereinement cette époque troublée. Par contre, le bilan de santé de son petit-fils est bien préoccupant…